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Au bout de près d’un mois de négociations, les dirigeants des 27 pays de l’UE ont trouvé un accord lundi 30 mai pour supprimer progressivement les importations de pétrole russe.
Les pays membres de l’Union européenne, réunis en sommet à Bruxelles, ont fini par trouver lundi dernier un accord quant à la suspension des importations du pétrole russe. Les 27 ont convenu d’un embargo massif concernant le pétrole transporté par bateau depuis la Russie, ce qui équivaut à 2/3 des achats européens de pétrole russe.
Pour le pétrole russe acheminé par oléoduc, une exemption temporaire est prévue pour de lever le veto de Budapest. Cette décision, qui devra d’ici la fin de l’année permettre de réduire de quelque 90 % les importations européennes de pétrole russe, constitue une nouvelle sanction contre Moscou.
Le président du Conseil européen, Charles Michel, a commenté cet accord sur la suspension progressive des achats européens de pétrole russe en tweetant : "Cela va couper une énorme source de financement de la machine de guerre de la Russie".
De son côté, Emmanuel Macron a tweeté : "La Russie fait le choix de poursuivre sa guerre en Ukraine. En Européens, unis et solidaires du peuple ukrainien, nous prenons ce soir de nouvelles sanctions", rapporte Ouest-france.fr.
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