La justice néerlandaise a condamné l’homme d’affaires à rembourser près de 5 millions d’euros à Nissan et Mitsubishi.
Ce jeudi 20 mai, le tribunal néerlandais a condamné l’ancien patron de Renault à rembourser près de 5 millions d’euros à Nissan et Mitsubishi. Cette somme correspond aux revenus versés à Carlos Ghosn en 2018. Pour ces entreprises, l’homme d’affaires n’aurait jamais dû toucher cet argent.
En 2019, Carlos Ghosn avait été licencié par de la coentreprise de Nissan et Mitsubishi basée à Amsterdam, aux Pays-Bas. En raison de la violation de la législation du travail néerlandaise en liaison avec son licenciement, l’homme d’affaires franco-libanais a porté plainte contre Nissan-Mitsubishi BV. Il a exigé 15 millions d’euros de compensation pour les salaires manqués et les indemnités de départ.
Mais la justice néerlandaise s’est penchée du côté des constructeurs automobiles. Elle a indiqué que Carlos Ghosn n’avait pas de contrat de travail valide avec la coentreprise. En effet, l’homme d’affaires n’avait aucun consentement requis des conseils d’administration de Nissan et de Mitsubishi.
Le montant que l’ancien patron de Renault doit rembourser est égal aux paiements nets qu’il a reçus de Nissan-Mitsubishi BV entre avril et novembre 2018, relate Le Figaro. Pour sa part, Carlos Ghosn nie les actes en arguant de sa fonction de président de Nissan et de Mitsubishi au moment de son arrestation au Japon en 2018.
> A lire aussi : Carlos Ghosn : l’ancien PDG de Renault-Nissan estime avoir été "abandonné" par la France