Le procureur néerlandais Thijs Berger a annoncé, mardi 9 juin, qu’aucun tir de missile sol-air n’a été détecté près du Boeing malaisien MH17 qui s’est écrasé en Ukraine en 2014.
L’étude de données radar relatives au crash du Boeing malaisien dans l’est de l’Ukraine en 2014 est terminée. Les enquêteurs ayant fait cette étude n’ont trouvé aucune information concernant un tir de missile sol-air à proximité du vol MH17, rapporte le procureur néerlandais Thijs Berger.
"Nous avons exploré la région [Snejnoïe et Zarochtchenskoïe, ndlr] en utilisant des images satellites, des photos, des témoignages, des informations sur les télécommunications et d’autres sources […].", a déclaré M.Berger.
La conclusion préliminaire de l’accusation se base ainsi sur l’absence de preuve spécifique sur le lancement d’un missile le jour du crash du Boeing malaisien.
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Le procureur Thijs Berger a émis de nombreuses hypothèses qui expliquent cette absence de traces d’un missile Bouk ou d’un chasseur sur les radars, relate Sputniknews. "Le fait que les radars ne l’ont pas repéré ne signifie pas qu’il n’y avait pas de missile (…)", a-t-il déclaré.
Pour le groupe russe Almaz-Anteï et le ministère russe de la Défense, cela marque qu’il n’y avait pas eu de tir de missile Bouk.
Le procès sur le crash du Boeing malaisien a repris lundi 8 juin, dans le complexe judiciaire de Schiphol, près d’Amsterdam. Trois Russes et un Ukrainien sont jugés pour leur responsabilité présumée dans ce crash. Ils ont été désignés en tant que coupables présumés en 2019, rapporte Sputniknews.
Pour rappel, le Boeing 777 de Malaysia Airlines s’est écrasé le 17 juillet 2014 près de Donetsk, avec 298 personnes à bord. Personne n’a survécu.
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