Les détenus au Pays-Bas aident les forces policières dans le but de résoudre des affaires criminelles non-élucidées.
De nombreuses affaires criminelles sont en attente de résolutions au Pays-Bas. Des archives de plus de 1 774 affaires non résolues sont contenues dans des cartons rangés dans les commissariats néerlandais. Beaucoup de familles de victimes de meurtres, de vols, ou des disparitions attendent des réponses depuis des mois voire même des années. Les enquêtes stagnent, aucune avancée n’est constatée à leur détriment. C’est pour cette raison que la police a décidé d’intégrer les détenus dans leurs enquêtes.
Des policiers se sont adressés alors à des détenus qui pourraient être impliqués dans des affaires ou qui ont pu entendre des codétenus en parler. Cette procédure a été déjà employée aux Etats-Unis par le FBI. Dans 40% d’affaires criminelles, des témoins existent mais ils veulent garder le silence. Le travail consiste alors à les viser en prison. Une récompense pouvant aller jusqu’à 20 000 € est promise à ceux qui fournissent des indices utiles.
En 2017, le premier calendrier a permis de rouvrir 7 affaires grâce à 32 indices jugés sérieux sur les 78 récoltés.Les policiers néerlandais ont ainsi établis un calendrier au rythme d’une affaire par semaine. Cette décision a fait renaître l’espoir pour les proches des 1 774 dossiers non résolus. Wicky en fait partie, l’affaire de son père assassiné il y a seize ans se trouve dans le calendrier, Aussi, une nouvelle distribution d’exemplaire sera faite dans toutes les prisons du pays en 2019.
(Source : FranceInfo)