Jeudi 21 avril, les députés britanniques ont ouvert une enquête contre Boris Johnson concernant les soirées organisées à Downing Street en dépit des restrictions liées à l’épidémie de coronavirus. Elle déterminerait si le chef du gouvernement avait sciemment trompé le Parlement dans ses explications.
Alors que plusieurs restrictions sanitaires étaient en vigueur en 2020 et 2021, dans le cadre de la lutte contre le coronavirus, le Premier ministre britannique et des membres de son gouvernement auraient organisé des rassemblements. Plusieurs soirées ont eu lieu à Downing Street. Boris Johnson a dans un premier temps nié que lui et ses équipes avaient violé les mesures instaurées dans le pays pour enrayer la propagation de la Covid-19. Il a assuré que toutes les règles avaient été respectées.
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Le dirigeant conservateur s’est vu infliger une amende pour violations des règles sanitaires, mais il n’est pas tiré d’affaire. Les députés britanniques ont décidé, jeudi 21 avril, d’ouvrir une enquête pour déterminer si Boris Johnson a sciemment trompé le Parlement dans ses explications dans cette affaire du "partygate". Par consensus, ils ont décidé de saisir le "Comité des privilèges", qui enquêtera à son tour dans ce scandale autour de ces fêtes organisées à Downing Street malgré les confinements.
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À terme, cette procédure peut contraindre Boris Johnson à la démission. Le code ministériel indique qu’un ministre qui a trompé délibérément le Parlement doit quitter ses fonctions. L’enquête parlementaire ne commencera cependant qu’une fois que celle de la police sera achevée et que la haute fonctionnaire Sue Gray, chargée d’une enquête interne, aura remis son rapport définitif.
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