Boris Johnson, l’ancien Premier ministre britannique, a assuré qu’il était "impossible" de conserver une "parfaite distanciation sociale" contre la Covid-19 dans les bureaux de Downing Street.
Le mercredi 22 mars, en marge d’une audition devant une commission parlementaire qui enquête sur le ’Partygate’, l’ancien Premier ministre britannique, Boris Johnson, a assuré qu’il est "impossible" de garder une distance sociale dans cette "maison de ville étroite et exiguë datant du XVIIIe siècle". Il faut dire que l’enjeu est crucial pour le personnage controverse.
En effet, si la commission de 7 députés, dont 4 conservateurs, estime qu’il a volontairement menti au parlement sur les ’fêtes’ à Downing Street pendant le confinement, Boris Johnson pourrait perdre son siège de député, rapportent Le Huff Post français, et d’autres médias.
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"J’accepte qu’une parfaite distanciation sociale n’était pas respectée (à Downing Street), mais cela ne veut pas dire, que ce que nous faisions était incompatible avec les règles", a dit Boris Johnson, sans faire part de regret dans The Times. "Nous avons évité les contacts physiques, nous nous sommes cédés la place dans les couloirs et dans les escaliers. Nous nous tenions à l’écart le plus possible, mais il aurait été impossible d’avoir un sergent instructeur mesurant la distance entre nous à toute heure du jour et de la nuit", a-t-il encore appuyé.
La commission a diffusé pendant plus de 3 heures, des clichés des réunions à Downing Street, des extraits des déclarations de Boris Johnson de l’époque, qui le contredisent totalement. Mais "je suis ici pour vous dire, la main sur le cœur, que je n’ai pas menti au parlement", a-t-il maretelé, en continuant : "en tout temps, j’ai été entièrement transparent au parlement".
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