Gregorio Borgia/AP/SIPA
Lors de ses vœux au corps diplomatique au Vatican ce lundi 8 janvier, le pape François s’est prononcé contre la Gestation pour autrui (GPA), alignant ainsi sa position sur la ligne adoptée par l’Église au cours des dernières années.
Ce lundi 8 janvier, le pape François a appelé la communauté internationale à s’impliquer en faveur de l’interdiction de la gestation pour autrui (GPA), condamnant ce qu’il appelle la "commercialisation" du corps humain. "Le chemin de la paix exige le respect de la vie, de chaque vie humaine, à commencer par celle de l’enfant à naître dans le ventre de la mère, qui ne peut être supprimé ou devenir un objet de commercialisation", a affirmé le souverain pontife en marge de ses vœux au corps diplomatique au Vatican, rapportent les médias français comme BFMTV. "À cet égard, je considère que la pratique de la gestation pour autrui est regrettable, car elle porte gravement atteinte à la dignité des femmes et des enfants", a-t-il poursuivi, et "je souhaite donc que la communauté internationale s’engage à interdire universellement cette pratique".
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La position de l’Église catholique sur la gestation pour autrui (GPA), une technique de procréation médicalement assistée impliquant l’implantation d’un embryon dans l’utérus d’une mère porteuse, est celle de l’opposition. Cette méthode permet à un couple demandeur d’adopter le bébé une fois qu’il est né. En juin 2022, le pape François avait déjà exprimé son désaccord envers la gestation pour autrui, la qualifiant de "pratique inhumaine". Toutefois, en novembre 2023, le Vatican a déclaré que les enfants de parents homosexuels, que ce soit par adoption ou par GPA, étaient éligibles au baptême.
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