Moscou a rejeté les accusations contre des proches présumés de Vladimir Poutine après les révélations des "Pandora Papers", vaste enquête journalistique sur l’évasion fiscale.
De nombreux dirigeants politiques et personnalités du monde entier sont mis en cause pour évasion fiscale dans les "Pandora Papers". La vaste enquête journalistique a accusé des personnes présentées comme proches du président russe Vladimir Poutine comme étant propriétaires de richesses dissimulées par des montages offshore. Le Kremlin n’a pas tardé à réagir en dénonçant des "allégations infondées". "Nous avons simplement affaire à un ensemble d’allégations tout à fait infondées (...)", a lâché Dmitri Peskov, le porte-parole de la présidence russe, lors d’une conférence de presse. "Quand il y aura des publications sérieuses, fondées sur des choses ou faisant référence à des choses sérieuses, alors nous en prendrons connaissance avec intérêt", a-t-il poursuivi sur les propos repris par Franceinfo.
Parmi les personnalités russes citées dans les Pandora Papers figure Svetlana Krivonogikh. Cette dernière est présentée par des médias russes comme une ex-maîtresse de Vladimir Poutine. Selon le document, elle aurait acquis un appartement pour quatre millions de dollars à Monaco, en 2003, via des comptes offshore. Apparaît également le nom de Piotr Kolbine, présenté comme un ami d’enfance du président russe. Il serait lié à un important montage offshore impliquant l’oligarque Guennadi Timtchenko, un autre proche du chef de l’Etat. Par ailleurs, l’ICIJ a cité l’acquisition douteuse par Konstantin Ernst, PDG de la première chaîne de télévision russe, d’un immense terrain à Moscou via une société offshore.
> A lire ausi : "Pandora Papers" : Shakira et Claudia Schiffer citées dans l’enquête pour évasion fiscale