D’après la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, la croissance économique va continuer de se dégrader dans certains pays à bas revenus avec la crise sanitaire mondiale liée à la Covid-19.
La crise sanitaire mondiale liée au coronavirus est à l’origine d’importants problèmes économiques partout dans le monde. Malheureusement, la pandémie a favorisé un écart encore plus grandissant entre les pays riches et les pays pauvres, a noté la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), Kristalina Georgieva. La croissance continue de se dégrader dans certains pays à bas revenus, s’est-elle alertée lors d’une conversation virtuelle à l’Université de Bocconi, à Milan, avant les réunions d’automne du FMI et de la Banque mondiale. Elle a notamment regretté le faible accès aux vaccins et une réponse politique limitée dans ces pays, rapporte LCI.
D’après Kristalina Georgieva, les États-Unis et la Chine, les deux premières puissances économiques, demeurent "les moteurs essentiels de la croissance" malgré un ralentissement de leur élan. Viennent ensuite les économies avancées et émergentes comme "l’Italie et plus largement l’Europe", ont tout de même réussi à profiter de la reprise économique. En revanche, la plupart des pays émergents et en développement "mettront encore de nombreuses années à se remettre" de la crise sanitaire, a déclaré la directrice générale du FMI. Elle a ensuite lancé un appel aux banques centrales à se tenir prêtes à agir rapidement en cas de reprise plus prompte que prévu ou dans le cas où les risques inflationnistes devenaient tangibles.
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