La Finlande et la Suède ont officialisé leur candidature à l’OTAN. Une annonce vue d’un mauvais œil par le président russe Vladimir Poutine.
Dimanche 15 mai, la Finlande a officiellement annoncé son intention de rejoindre l’OTAN. Son voisin suédois s’apprête également à prendre la même décision. Mais Vladimir Poutine voit d’un mauvais œil ces candidatures. "Un tel élargissement de l’OTAN ne constitue pas une menace immédiate [...] mais le déploiement d’infrastructures militaires sur les territoires de ces pays entraînera bien sûr une réponse", a-t-il lundi.
Le président russe a accusé les États-Unis d’utiliser "de manière agressive" l’Alliance atlantique à leurs fins. Lors du sommet de l’Organisation du traité de sécurité collective, regroupant la Russie, la Biélorussie, l’Arménie, le Kazakhstan, le Kirghizstan et le Tadjikistan, Vladimir Poutine a indiqué que l’élargissement de l’OTAN engendre une situation internationale compliquée dans le domaine de la sécurité.
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De leur côté, Londres et Paris ont montré leur soutien à la Finlande et la Suède. Dans un communiqué, l’Élysée a fait savoir qu’Emmanuel Macron salue et soutient ces décisions de deux partenaires européens très proches. En cas d’agression, la France se tiendra aux côtés de ces deux pays scandinaves. "Tout État qui chercherait à tester la solidarité européenne, à travers une menace ou une agression contre leur souveraineté, par quelque moyen que ce soit, doit avoir la certitude que la France se tiendra aux côtés de la Finlande et de la Suède", a écrit l’exécutif.
La ministre des Affaires étrangères britannique, Liz Truss, a appelé l’intégration de ces pays nordiques à l’OTAN. "Le Royaume-Uni soutient fermement les demandes d’adhésion à l’OTAN de la Finlande et de la Suède. Ils devraient être intégrés dans l’Alliance dès que possible, leur adhésion renforcera la sécurité collective de l’Europe", martèle-t-elle.
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