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La ministre finlandaise des Affaires européennes a affirmé, vendredi, que la Finlande va très probablement déposer une candidature à l’OTAN. La persistance de la guerre en Ukraine pousse à envisager une adhésion à l’Alliance atlantique.
Alors que la Russie poursuit son offensive en Ukraine, le gouvernement finlandais a présenté, mercredi, un nouvel état des lieux sur la situation sécuritaire en Europe. Il semble que la Finlande est couverte par un article du traité impliquant un devoir de défense mutuelle en cas d’agression. La Première ministre Sanna Marin a indiqué que le pays, jusque-là attaché à sa neutralité, déciderait sur une candidature à l’OTAN "d’ici quelques semaines" en raison de l’invasion de l’Ukraine par les forces russes.
Dans cet Etat, seulement 12 % de la population ne sont pas favorables au ralliement de la Finlande à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord, note La Croix. La diplomatie russe a mis en garde Helsinki concernant les conséquences en cas d’adhésion. Sur SkyNews, la ministre finlandaise des Affaires européennes, Tytti Tuppurainen, a jugé vendredi "très probable" que le pays dépose sa candidature, mais elle a indiqué que "la décision n’a pas encore été prise".
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