La Norvège enregistre aujourd’hui un nombre de voitures électriques supérieur à celui des véhicules à essence, ce qui entraîne une amélioration notable de la qualité de l’air à Oslo, la capitale. En effet, les émissions de CO2 ont chuté de 30 % au cours de la dernière décennie.
Une transformation silencieuse se produit dans les rues d’Oslo, où le nombre de voitures électriques a dépassé celui des véhicules à essence, entraînant une réduction de 30 % des émissions de CO2 en dix ans. Julien Roux de TF1 a rencontré un Français installé en Norvège, qui a opté pour l’électrique il y a huit ans.
Il explique que les voitures électriques bénéficient d’exemptions fiscales, avec des économies pouvant atteindre 10 000 euros. De plus, le stationnement est 30 % moins cher et les péages réduits. Toutefois, en hiver, l’autonomie des batteries diminue. Les stations de recharge sont largement disponibles et faciles d’accès, sans nécessiter d’applications comme en France, rendant l’utilisation de l’électrique pratique.
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Étonnamment, la Norvège, symbole du tout électrique, tire une part significative de sa richesse de l’exportation de pétrole et de gaz, tout en bénéficiant de barrages hydroélectriques pour produire de l’électricité. Oyvind Solberg Thorsen, directeur d’OFV (Conseil d’information sur la circulation routière), souligne que l’hydroélectricité rend les batteries plus écologiques. Cependant, environ un million de véhicules, représentant un tiers du parc automobile, fonctionnent encore au diesel, rapporte TF1Info.
Le mois dernier, 94 % des ventes de voitures en Norvège étaient électriques, contrastant fortement avec 16 % en France et seulement 12 % en Europe. La Norvège vise maintenant l’électrification des véhicules professionnels, avec l’ambition d’imposer des taxis zéro émission et de vendre uniquement des voitures neuves à zéro émission dès l’année prochaine.
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