Une dizaine de ministères a été touchée par une attaque informatique en Norvège. Une enquête a été ouverte pour déterminer l’origine de la cyberattaque.
D’après la déclaration officielle des autorités de la Norvège, la plateforme numérique de 12 ministères a subi les assauts des hackers.
La police mène une enquête pour connaître le fond de ce sabotage informatique. Erik Hope, haut responsable du gouvernement dans le secteur de la sécurité informatique a pris la parole pour expliquer la situation. « Nous avons détecté une vulnérabilité jusqu’alors inconnue dans le logiciel d’un de nos fournisseurs » a notifié le chef de l’agence gouvernementale. « Il est trop tôt pour dire qui est derrière (cette attaque, ndlr) et pour déterminer son ampleur » a expliqué Erik Hope face à la presse.
Heureusement, les ministères chargés de la sécurité intérieur et extérieur n’ont pas été affectés par cette effraction numérique. Les administrations reliées au premier ministre, aux ministères de la Défense, des Affaires étrangères et de la Justice s’en sortent indemnes. Selon le chef de la sécurité informatique, la « faille » a été restaurée mais les agents des ministères concernés n’ont pas encore la possibilité d’utiliser leurs mails professionnels avec les appareils mobiles.
Le ministre des Affaires régionales, Sigbjørn Gjelsvik veut rassurer la population en garantissant que « le travail du gouvernement continue normalement ». La police criminelle s’est emparée de l’affaire, les investigations ont été lancées. En 2020 et 2021, c’est le Parlement norvégien qui a été visé par des actes de cyberattaques. L’une des attaques serait l’œuvre des Fancy Bear, des hackers en relation avec les services russes. L’ambassade de Russie avait dénoncé des accusations « sans preuves » et décrites comme « inacceptables »