En pleine guerre entre Kiev et Moscou, les gazoducs en mer Baltique ont été touchés par des fuites cette semaine. Une bonne nouvelle a été annoncée, samedi, concernant le gazoduc Nord Stream 2, qui relie la Russie à l’Allemagne.
Les gazoducs Nord Stream, construits pour acheminer le gaz russe en Europe, ont été endommagées par des explosions sous-marines, survenues les 26 et 27 septembre au large d’une île danoise en mer Baltique. Ce qui a provoqué d’importants bouillonnements. Les fuites ont diminué vendredi, selon des constatations effectuées par les autorités suédoises.
Samedi 1er octobre, les infrastructures ont cessé de fuir sous la mer Baltique. "La pression de l’eau a plus ou moins fermé le gazoduc, de sorte que le gaz qui est à l’intérieur ne peut pas sortir", a expliqué le porte-parole de l’opérateur de Nord Stream 2. Ulrich Lissek a affirmé qu’"il y a encore du gaz dans le gazoduc", mais il ne pouvait pas en préciser la quantité.
Les deux pipelines, exploités par un consortium dépendant de Gazprom, devaient doubler la capacité d’importation de gaz russe en Europe, mais ne sont pas opérationnels à cause du conflit russo-ukrainien. Néanmoins, ils étaient encore remplis de gaz. L’origine des explosions n’est pas encore connue, mais Kiev estime que les fuites étaient dues à une "attaque terroriste planifiée" par la Russie contre les pays européens.
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