Le djihadiste français Mehdi Nemmouche, jugé pour la tuerie du musée juif de Bruxelles en 2014, a accepté, vendredi, de faire un prélèvement de voix.
Dans le cadre de l’affaire de la tuerie du Musée juif de Bruxelles, l’ouverture du procès de Mehdi Nemmouche a eu lieu jeudi 10 janvier. Au cours de ce procès, le djihadiste français, accusé d’un quadruple assassinat, a accepté, vendredi que sa voix soit enregistrée.
Un prélèvement de voix qui servira à faire une comparaison vocale car un expert français estime qu’il existe une "identité" de voix entre la voix de Mehdi Nemmouche et celle qu’on entend dans les vidéos revendications de la tuerie, rapporte La-croix.com.
L’accusé a consenti à se plier à cette requête à "condition qu’on ne lui impose un texte particulier". Mehdi Nemmouche a aussi tenu à s’expliquer quant au reproche de l’accusation qui a affirmé qu’il a cherché à s’opposer à faire cet enregistrement.
Il a alors souligné avoir "refusé parce que le texte qu’on voulait me faire lire était quasi similaire" à celui que l’on peut entendre dans les vidéos de revendications de la tuerie, où le visage du locuteur n’est pas visible.