Deux personnes ont contracté la variole du singe à la suite d’un contact avec un cas importé d’Afrique selon le communiqué de l’OMS.
Le virus mpox, initialement confiné au continent africain, étend progressivement son emprise. Le Royaume-Uni vient d’annoncer les premières infections au niveau local de ce nouveau variant, inquiétant ainsi les autorités sanitaires mondiales.
Dans un communiqué publié le 5 novembre, l’Organisation mondiale de la santé a fait état d’un événement sanitaire préoccupant : l’apparition de deux nouveaux cas de mpox au Royaume-Uni. Ces transmissions, survenues au sein d’un même foyer, sont directement liées à un cas venu d’Afrique. Il s’agit d’une première en Europe : la transmission locale du virus mpox est désormais une réalité sur le continent, marquant ainsi une nouvelle étape dans l’évolution de cette épidémie mondiale.
Ces nouveaux cas s’ajoutent à d’autres, détectés précédemment en Allemagne, en Suède et dans plusieurs pays d’Asie. L’OMS rappelle que deux épidémies de cette maladie coexistent actuellement en Afrique : l’une, provoquée par le clade 1, touche principalement les enfants en Afrique centrale, tandis que l’autre, due au clade 1b, affecte davantage les adultes dans l’Est de la RDC et les pays voisins.
Anciennement appelé variole du singe, c’est une maladie virale zoonotique, c’est-à-dire transmissible des animaux à l’homme, mais également d’homme à homme. Les symptômes incluent de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées. Bien que le risque pour la population générale reste faible, l’OMS appelle à la vigilance et recommande de renforcer les mesures de surveillance.