La Russie accuse l’Ukraine d’avoir essayé d’assassiner Vladimir Poutine en utilisant deux drones. Kiev dément être à l’origine de cette offensive, Volodymyr Zelensky affirmant préférer laisser leur ennemi au tribunal.
La Russie a dit avoir abattu deux drones ukrainiens dans la nuit du mardi 2 au mercredi 3 mai. La présidence russe souligne que les deux engins "visaient le Kremlin", et ont essayé d’attaquer Vladimir Poutine. "Nous voyons ces actions comme une tentative d’acte terroriste et un attentat contre la vie du président", a précisé Moscou. Le président russe n’était pas sur les lieux lors de cette attaque présumée, et le Kremlin a ouvert une enquête pour terrorisme.
Ce fait intervient alors que se profilent les célébrations du 9 mai, la Russie fêtant la victoire sur l’Allemagne nazie en 1945. "Le défilé aura lieu" et "il n’y a aucun changement dans le programme", a déclaré Dmitri Peskov, porte-parole de la présidence russe.
L’ancien président russe Dmitri Medvedev, lui, s’est montré violent dans ses propos sur Telegram. "Après l’attentat terroriste d’aujourd’hui, il ne reste pas d’alternative à part l’élimination physique de Zelensky et de sa clique", a écrit l’ex-chef d’État.
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Kiev a réagi à ces accusations. "Bien sûr, l’Ukraine n’a rien à voir avec les attaques de drones contre le Kremlin", a appuyé Mykhaïlo Podoliak, proche conseiller de Volodymyr Zelensky, relaient les médias français comme Le Journal du Dimanche. Ce représentant a déploré que de tels propos "mis en scène par la Russie doivent uniquement être considérés comme une tentative de préparer un contexte", comme une attaque terroriste en Ukraine.
Alors qu’il est en Finlande, le président ukrainien a démenti à son tour ces accusations. "Nous n’avons pas attaqué Poutine. Nous le laissons au tribunal", a-t-il insisté.
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