Lors d’un point-presse donné ce lundi, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a fait part de la préoccupation de la Russie quant à la présence de substances toxiques sur le territoire du Royaume-Uni.
La Britannique Dawn Sturgess est décédée dimanche soir après avoir été contaminée au Novitchok. La mort de cette femme de 44 ans intervient huit jours après qu’elle a été exposée à cette substance agissant sur le système nerveux. Lors d’un point-presse ce lundi, le porte-parole du Kremlin estime qu’il serait "absurde" de mettre la mort de cette femme sur le dos de la Russie quatre mois après la crise diplomatique entre les deux pays. Celle-ci a été déclenchée par l’empoisonnement d’un ancien espion russe et de sa fille. "Nous ne sommes pas au courant que la Russie ait été d’une quelconque manière associée avec cela. Nous considérons que ce serait dans tous les cas assez absurde", a déclaré Dmitri Peskov.
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Le porte-parole du Kremlin a exprimé le profond regret de son pays après la mort de cette Britannique. Dmitri Peskov a précisé que la Russie est très préoccupée par la présence de substances toxiques sur le territoire du Royaume-Uni. Selon eux, cette situation représente un danger pour les Britanniques, ainsi que tous les autres Européens. "La Russie a proposé dès le début à ses partenaires britanniques une enquête conjointe" sans aucune réponse de Londres, a-t-il affirmé sur le récit du Figaro. Le responsable russe se demande d’ailleurs si la Grande-Bretagne souhaite réellement une véritable enquête.
Le pronostic vital de l’homme également contaminé au Novitchok est encore engagé, selon Londres.