Alors que les interrogations persistent sur le décès de l’opposant russe Alexeï Navalny, le vice-premier ministre italien, Matteo Salvini, est une des personnes à ne pas avoir condamné immédiatement le régime de Vladimir Poutine. Ses propos ont été critiqués.
Après la mort d’Alexeï Navalny en prison, sa famille demande à récupérer sa dépouille. Les enquêteurs russes ont affirmé que la cause du décès n’a pas encore pu être établie, mais les proches du défunt ont exprimé leurs doutes, accusant le Kremlin d’en être responsable. Les enquêteurs russes ne rendraient pas le corps de M. Navalny avant au moins 14 jours aux fins d’"expertises", rapportent nos confrères du journal Le Figaro.
Les circonstances de la mort d’Alexei Navalny restent floues et suscitent la polémique, mais le vice-premier ministre italien a estimé mardi à la radio qu’il revenait "aux médecins et aux juges" russes de faire la lumière sur ce décès. "Comment juger ce qui se passe à l’autre bout du monde ? Il y a un mort, il faut absolument clarifier les choses, les médecins et les juges le feront", a-t-il dit.
Le porte-parole du chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a affirmé mardi à Bruxelles que les États membres de l’Union européenne avaient signé une déclaration commune attribuant la responsabilité du décès de Navalny "au président Poutine et aux autorités russes". Le porte-parole du Bureau de la politique étrangère et des affaires de sécurité de l’UE, Peter Stano, a souligné que cette déclaration a été approuvée par l’Italie. Il conseille aux membres des gouvernements de se référer aux positions officielles adoptées par leurs gouvernements.
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