Au lendemain du rejet de l’accord par le Parlement britannique, le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit, Michel Barnier s’est exprimé à Strasbourg.
Dans la soirée du mardi 15 janvier, les députés britanniques ont rejeté à une très large majorité (432 voix contre 202) l’accord de sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne négocié entre les 27 et Londres, infligeant à Theresa May une défaite attendue. La Première ministre a pourtant essayé jusqu’au bout de convaincre les élus indécis de voter en faveur de cet accord négocié pendant de longs mois.
Les conséquences de ce vote sont cependant imprévisibles. Dans l’hémicycle strasbourgeois, Michel Barnier a indiqué mercredi qu’il serait encore "trop tôt" pour les évaluer. Il met cependant en garde sur le risque important d’un "no deal" (pas d’accord), qui signifierait une sortie sèche de l’Europe, le 29 mars. Face à cette éventualité, le négociateur en chef de l’UE pour le Brexit a indiqué : "Nous allons intensifier nos efforts pour être préparés".
Pour tenter d’ores et déjà d’amortir les conséquences d’un retrait sans accord pour les secteurs susceptibles d’être les plus touchés, la Commission européenne a déjà avancé une série de mesures. Elles seront adoptées "en temps utile", a assuré mercredi matin, la présidence roumaine de l’UE, en ouverture du débat sur le Brexit au Parlement européen.
>>> Voir plus d’actualités dans le monde