Les relations entre la Turquie et la France se sont dégradées depuis près d’un an. En décembre, Recep Tayyip Erdogan a annoncé l’espoir de voir la France "se débarrasser le plus tôt possible" d’Emmanuel Macron.
Des fortes tensions ont été ressenties entre la Turquie et la France concernant plusieurs dossiers. Encore au début du mois de décembre, le président turc Recep Tayyip Erdogan Erdogan a émis l’espoir de voir la France "se débarrasser le plus tôt possible" d’E. Macron, note Le Figaro.
Malgré ces discordes, jeudi 7 janvier, la Turquie s’est dite prête à "normaliser" ses relations avec la France. "Si la France est sincère, la Turquie est prête à normaliser sa relation avec la France", a annoncé le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu, devant la presse. Il a fait cette déclaration après une rencontre avec son homologue portugais, Augusto Santos Silva, dont le pays vient de prendre la présidence tournante du Conseil de l’Union européenne.
Depuis l’année dernière, les relations entre la Turquie et la France se sont progressivement dégradées, notamment à cause des désaccords au sujet de la Syrie, la Libye, la Méditerranée orientale et plus récemment le conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie au Nagorny Karabakh.
Les tensions se sont amplifiées quand Recep Tayyip Erdogan a mis en cause la "santé mentale" d’Emmanuel Macron en octobre. Ainsi, il l’a aussi accusé de mener une "campagne de haine" contre l’islam après avoir défendu le droit de caricaturer le prophète Mahomet et pour son discours contre le "séparatisme islamiste" en France.
Mevlüt Cavusoglu a également évoqué une "feuille de route", tracée avec Paris. Il a indiqué avoir eu, au final, une discussion téléphonique constructive, avec son homologue Jean-Yves Le Drian, "et nous nous sommes mis d’accord pour travailler sur une feuille de route pour normaliser nos rapports", a-t-il indiqué jeudi.
Par ailleurs, le chef de la diplomatie turque a estimé que la relation de son pays avec l’ensemble de l’UE pourrait bénéficier d’une "meilleure atmosphère". Effectivement, les 27 ont décidé d’adopter des sanctions ciblées contre la Turquie pour ses activités en Méditerranée orientale, depuis le dernier sommet européen de décembre.
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