Dans un contexte de vives tensions entre la Grèce et la Turquie, le Premier ministre grec s’est entretenu avec le président américain. Kyriakos Mitsotakis a indiqué qu’Athènes était prête à une "désescalade" sous condition.
Actuellement, la course aux gisements gaziers en Méditerranée orientale suscite de vives tensions entre la Grèce et la Turquie. Se disputant certaines zones maritimes, les deux pays ont mené chacun de leur côté des exercices militaires malgré les appels à la désescalade.
Le ministère turc de la Défense a affirmé que leurs navires de guerre ont procédé à des exercices avec un destroyer américain. De son côté, le ministère grec de la Défense a indiqué que Chypre, la Grèce, la France et l’Italie ont décidé de mener un exercice militaire conjoint dans cette région.
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Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan, s’est dit "préoccupé par la situation en Méditerranée orientale". Il a alors appelé, lui aussi, à "la désescalade" et au "dialogue". Mais malgré ces appels, le président turc a prévenu qu’Ankara ne ferait "aucune concession" pour défendre ses intérêts gaziers.
Lors d’un entretien téléphonique avec le président américain, le Premier ministre grec a parlé des "actions déstabilisantes de la Turquie qui mettent en danger la paix et la stabilité de toute la région", rapporte L’Express. Kyriakos Mitsotakis a ajouté que son pays était prête à "une désescalade significative", mais à condition qu’Ankara cesse ses provocations.
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