Mercredi 09 mars, la municipalité de Marioupol, ville du sud de l’Ukraine assiégée depuis neuf jours par la Russie, a recensé la mort de 1 207 civils. Ces informations ont été confirmées par la présidence ukrainienne.
La municipalité a écrit sur Télégramme, dans des propos relayés par les médias français comme Ouest-France : "Neuf jours. Neuf jours de blocus de Marioupol. Neuf jours de bombardement continu de la population civile. Neuf jours, un demi-million de gens vivant sans électricité, eau, chauffage ni communications".
La mairie poursuit : "Neuf jours que la ville est coupée du monde extérieur. Neuf jours - 1 207 civils de Marioupol tués. Neuf jours de génocide de la population civile". De son côté, la présidence ukrainienne a fait savoir : "nous n’avons pas le chiffre exact, mais le chiffre provisoire est juste".
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Alors que la ville connait encore de violents bombardements, la municipalité a prévenu : "nous ne pardonnerons jamais. Nous n’oublierons jamais, nous tenons bon, nous le peuple de Marioupol". Mercredi même, un hôpital pédiatrique dans un complexe comprenant une maternité, a été touché par ces attaques.
Avant le début de l’invasion russe, Marioupol - port clé ukrainien sur la mer d’Azov et ville industrielle - comptait quelque 450 000 âmes.
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