Cet état de catastrophe naturelle a été décrété afin d’accélérer la mobilisation des fonds et d’éviter ainsi une possible disparition de Venise.
Le gouvernement italien a réagi à la suite du pic de marée haute à Venise. L’état d’urgence pour catastrophe naturelle devrait être décrété ce jeudi, lors du Conseil des ministres prévu se tenir à Rome, dans l’après-midi. Avec cette procédure, le gouvernement pourra se doter de pouvoirs et de moyens exceptionnels pour une intervention rapide. A plus long terme, cette mesure permettra d’éviter une possible disparition d’une des plus belles villes du monde. "Nous sommes prêts à y consacrer de premiers fonds", a déclaré le Premier ministre italien, Giuseppe Conte, sur le récit du journal Le Figaro. Il s’est dit attristé de voir la ville aussi endommagée avec son patrimoine artistique compromis et ses activités commerciales à genou.
Après le chaos relevé dans la soirée du mardi 12 novembre, le pic de marée haute s’est arrêté à 77 cm à 23h35 mercredi. Les autorités s’attendaient pourtant à un pic de 1,20 m à la suite de l’"acqua alta" de 1,87 m, du jamais vu depuis celle du 4 novembre 1966 avec 1,94 mètres. D’après le gouverneur de la région Luca Zaia, 80% de la ville ont été inondés. D’autres épisodes sont attendus jusqu’à vendredi, mais le record de mardi ne devrait plus se reproduire.
En ce qui concerne le bilan de cette catastrophe naturelle à Venise, un homme d’environ 70 ans a été retrouvé mort à cause d’une électrocution à son domicile. Au total, 400 interventions étaient réalisées par les 160 pompiers mobilisés. Par ailleurs, les gondoles ont été chavirées sur le rivage, tandis que les boutiques, bars, restaurants ont été inondés sans compter les coupures d’électricité dans toute la ville.
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