La capitale britannique a noté une recrudescence des violences par armes à feu depuis le début de l’année. Deux garçons viennent d’en faire les frais, dimanche.
Deux garçons, respectivement âgés de 12 et 15 ans, ont été blessés lors d’échanges de tirs dans la commune de Harrow, dans le nord-ouest de Londres. Les faits se sont déroulés le dimanche 6 mai 2018 en pleine journée. Les membres des forces de l’ordre ont retrouvé ces adolescents dans des endroits différents de la commune. Les victimes souffrent de blessures à la tête. Le plus jeune aurait été touché par un fusil à plomb. Aucun d’eux n’est cependant en danger de mort, a précisé la police.
À LIRE AUSSI : Sainte-Clotilde : agression par arme blanche devant le lycée Georges Brassens
Il semblerait donc que tous deux n’aient pas été victimes des mêmes tirs. Toutefois, les autorités londoniennes n’écartent aucune hypothèse dans cette affaire. D’après les statistiques, les violences par armes à feu ou arme blanches ont connu une hausse conséquente depuis le début de l’année à Londres. Seulement au premier trimestre de cette année 2018, 45 enquêtes pour meurtre ont été ouvertes. Cela fait deux fois plus que sur la même période, dévoile Scotland Yard.
Le ministère de l’Intérieur britannique impute cette hausse du nombre d’attaques à la politique de réduction des effectifs de policiers, mis en place depuis 2010. Cette hausse du nombre d’homicides a d’ailleurs été évoquée par le président Donald Trump lors de son discours vendredi devant la National Rifle Association (NRA), le puissant lobby américain pro-armes. D’après ses dires, un "hôpital jadis prestigieux" de la capitale britannique ressemblait à une "zone de guerre" à cause du nombre d’agressions.
Source : Le Figaro, 20 Minutes