Depuis début avril, une hépatite infantile d’origine inconnue se propage en Europe, et dans le reste du monde. Pour l’heure, l’Organisation mondiale de la santé enregistre 169 cas identifiés, dans 12 pays, dont 114 au Royaume-Uni.
Chez les petits patients britanniques, "beaucoup montraient des signes de jaunisse", étant donné que l’hépatite s’attaque au foie. Ce qui fait que si la peau et le blanc des yeux de l’enfant virent à la couleur jaune, il faut immédiatement aller chez le médecin.
"Certains des cas signalaient des symptômes gastro-intestinaux, y compris des douleurs abdominales, de la diarrhée et des vomissements dans les semaines précédentes", selon l’ECDC (European Centre for Disease Prevention and Control), rapporte RTL. L’hépatite peut aussi être s’associer par une urine foncée, des selles grises, ou encore de la fièvre.
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En général, chez les enfants une hépatite se traduit généralement par des infections virales. Les plus fréquentes sont dues à 5 virus : ceux des hépatites A, B, C, D et E. Les cas actuels sont exceptionnels puisque selon l’OMS, chez tous les enfants, "les tests de laboratoire ont permis d’exclure les virus de l’hépatite de type A, B, C et E (et D le cas échéant)".
Pour le moment, l’hypothèse des adénovirus, responsables d’infections des poumons et des voies respiratoires, serait la piste "la plus probable", d’après Susan Hopkins, épidémiologiste irlandaise citée par la BBC. En effet, 77 % des petits britanniques concernés par ces hépatites ont été testés positifs aux adénovirus, même si l’Organisation mondiale de la santé appuie que le rôle de ces virus n’est "pas encore clair".
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