Des ministres britanniques craignent que les gaz de flatulence ne soient un vecteur de transmission du coronavirus. L’information a été rapportée par les médias "The Mirror" et "The Telegraph".
Plus d’un an et demi après sa découverte, le coronavirus n’a pas encore disparu. Il continue de circuler dans le monde. Alors que des chercheurs avaient évoqué, en 2020, que le virus pouvait être présent dans les matières fécales des personnes contaminées, des ministres britanniques craignent que le Sars Cov-2 ne se propage via les pets.
Ils pensent que si une personne infectée par la Covid-19 évacue des gaz dans un espace clos, comme les toilettes, le virus pourrait circuler à cet endroit. Ces ministres, dont les noms n’ont pas été communiqués par le média britannique "The Telegraph", auraient exprimé leurs inquiétudes et apporté des preuves en privé.
En appui à cette supposition, un des ministres a évoqué "des cas bien documentés de maladies se propageant par les conduites d’évacuation… à Hong Kong ", rapporte "The Mirror". Des membres du gouvernement auraient lu "des trucs d’apparence crédible" d’autres pays, et évoquent des preuves d’un "lien de traçage lié à la génomique entre deux individus d’une cabine (des toilettes) en Australie".
Aucun article à ce sujet n’a cependant été publié par le gouvernement britannique. Des experts avaient déclaré au début de la pandémie que c’était improbable. Le Dr William Schaffner, professeur de maladies infectieuses à l’Université Vanderbilt du Tennessee, a indiqué à USA Today que la transmission du coronavirus par flatulences n’a "jamais été démontrée".