Les fuites, qui ont touché les gazoducs Nord Stream reliant la Russie à l’Allemagne, seraient consécutives à un acte de sabotage.
Les traces de triple fuite des gazoducs Nord Stream sont visibles depuis lundi en mer baltique au large de l’île danoise de Bornholm. Des bouillonnements allant de 200 jusqu’à 1 km de diamètre témoignent de l’existence des fuites, a indiqué l’armée danoise. En moins de 24 heures, les gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2 ont été successivement touchés par des fuites.
Selon le Réseau national sismique du Danemark, dans la nuit de dimanche à lundi, une première "émission massive d’énergie" d’une magnitude de 1,9 a été enregistrée à 02H03 au sud-est de l’île danoise de Bornholm. Une autre explosion de magnitude 2,3 s’est ensuite produite à 19H04 lundi soir au nord-est de l’île. De son côté, l’institut indépendant de séismologie norvégien (Norsar) a confirmé avoir également enregistré une double explosion : "une petite explosion" tôt lundi matin et une autre "plus puissante", lundi soir. Les soupçons de sabotage deviennent de plus en plus réels. La Suède a écarté la piste accidentelle tandis que Kiev accuse Moscou d’être à l’origine de ces explosions. Le Réseau national sismique danois est catégorique : "Avec des émissions d’énergie aussi importantes, il n’y a pas grand-chose d’autre qu’une explosion qui peut l’avoir provoqué", rapporte Tf1info.fr.
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