Jeudi 27 juin, les dirigeants des pays européens ont atteint un consensus sur les nominations aux postes clés des institutions de l’Union. Ursula von der Leyen est ainsi reconduite pour un nouveau mandat de cinq ans à la présidence de la Commission.
Incertain
Lors d’un sommet jeudi soir, les dirigeants de l’Union européenne ont convenu de donner un second mandat à Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission. Cette décision doit cependant être validée par une majorité absolue des députés européens. Le résultat de ce vote, prévu pour mi-juillet, reste incertain, car la coalition habituelle des députés conservateurs, socialistes et libéraux a été affaiblie par les élections de juin, comme le note France Bleu.
Emmanuel Macron a salué le renouvellement d’Ursula von der Leyen à la présidence de la Commission européenne, soulignant l’importance de l’expérience et des équilibres politiques. Première femme à ce poste, von der Leyen a marqué son mandat par une approche politique visible, mais controversée. Son Pacte Vert, bien que législatif, a suscité des résistances, notamment chez les agriculteurs et au sein de sa famille politique. Récemment, elle a plaidé pour une Europe plus autonome en matière de défense, mettant en garde contre les menaces potentielles de guerre.
Les dirigeants européens ont aussi désigné la Première ministre estonienne, Kaja Kallas, comme la nouvelle représentante de la diplomatie de l’UE. De son côté, l’ancien Premier ministre portugais, Antonio Costa, a été nommé prochain président du Conseil européen. Le président français a exprimé ses félicitations à Ursula von der Leyen, Kaja Kallas et Antonio Costa pour leurs nominations aux trois postes clés.
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