En Suède, il y a actuellement un vent de ’dégagisme’. L’extrême droite anti-immigration devrait connaitre un énorme succès aux élections législatives de ce 9 septembre …
Comme le précise la presse française, les sociaux-démocrates devraient tout de même rester premier parti de Suède à condition qu’avec les deux autres partis de gauche (anciens communistes et écologistes), le ’bloc rouge-vert’ domine l’Alliance de droite. Pourtant, le Parti ouvrier social-démocrate, très puissant en Suède, devrait signer son plus mauvais score depuis plus d’un siècle, devançant tout de même les Modérés (conservateurs) et les Démocrates de Suède (SD), un parti anti-immigration.
D’après un sondage effectué par l’institut Skop, les sociaux-démocrates ont reçu 23,8% des voix, devant les Démocrates de Suède (20%) et les conservateurs (17%). D’autres enquêtes ont donné SD au troisième rang. A 40,6%, la gauche a devancé la droite de 4 points.
"On va faire valoir nos conditions et mettre en avant nos positions sur la politique d’immigration, la lutte contre la criminalité, la santé", annonce Jimmie Akesson, leader du parti d’extrême droite, dans une interview à la presse française.
Par ailleurs, retraités, salariés modestes, et primo-électeurs, reprochent au Premier Ministre Stefan Löfven d’avoir hypothéqué leur bien-être en accueillant les demandeurs d’asile taxés de "menace économique et culturelle", selon le sociologue Jens Rydgren.
La Suède compte environ 10 millions d’habitants. Depuis 2012, le pays a accueilli 400 000 demandeurs d’asile, d’abord sous le gouvernement de centre-droit de Fredrik Reinfeldt, et ensuite celui de centre-gauche de Stefan Löfven.
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