Le Premier ministre britannique, Boris Johnson, a confirmé lundi un premier décès lié au variant Omicron au Royaume-Uni, le premier officiellement annoncé dans le monde.
Le variant Omicron de la Covid-19, détecté au Royaume-Uni fin novembre, représente déjà 40% des contaminations à Londres. Le gouvernement britannique estime d’ailleurs que cette souche devrait très bientôt être dominante dans le pays. Le Premier ministre britannique Boris Johnson a confirmé lundi un premier décès lié à ce variant. "Malheureusement, Omicron génère des hospitalisations et il a été confirmé qu’au moins un patient est décédé d’Omicron", a déclaré le dirigeant conservateur lors de la visite d’un centre de vaccination à Londres, propos relayés par BFMTV. Il s’agirait donc du premier pays à annoncer officiellement un décès lié à Omicron.
Identifié dans plus de soixante pays, le variant Omicron se propage à une vitesse fulgurante, notamment au Royaume-Uni. Dans une note technique publiée dimanche, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a de nouveau rappelé son évaluation initiale d’un risque général « très élevé » associé à ce variant préoccupant. Face aux taux élevés de transmission, de nouvelles flambées épidémiques avec des conséquences graves sont à prévoir, alerte l’organisation onusienne basée à Genève. "Mais des données supplémentaires sont nécessaires pour comprendre le profil de sévérité" précis de ce variant, ajoute l’OMS sur le récit du journal Le Monde.
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“Sadly one patient has been confirmed to have died with Omicron.”
Prime Minister Boris Johnson explains that Omicron is spiking in London and other parts of the country.
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— Sky News (@SkyNews) December 13, 2021