Selon des experts, le dangereux phénomène météorologique pourrait faire une grande surprise avant que 2019 n’arrive.
D’après l’ONU, El Niño pourrait revenir avant la fin de l’année, avec 70 % de probabilité, mais sera de faible intensité, annonce l’Organisation météorologique mondiale (OMM), qui est rattachée à l’ONU, et qui se trouve à Genève.
"Autrement dit, ce scénario est deux fois plus probable que celui d’une persistance des conditions neutres", ont expliqué les spécialistes dans un communiqué repris par la presse française. Les experts affirment également que ce réchauffement pourrait arriver entre septembre et novembre, même si les prévisions restent incertaines.
El Niño réapparaît de façon régulière, se traduisant par une montée de la température de l’océan Pacifique, provoquant une hausse des températures moyennes, et affecte les précipitations mondiales. Ce phénomène météorologique provoque généralement de la sécheresse et des inondations.
L’OMM tient toutefois à préciser que l’intensité du prochain El Niño est assez incertaine au vu des résultats des prévisions numériques oscillants entre "des conditions neutres et un Niño d’intensité modérée".
L’organisation de l’ONU de marteler que l’arrivée d’un puissant El Niño est peu probable, en soulignant ensuite que le phénomène n’est pas le seul facteur déterminant les régimes climatiques à l’échelle du globe. Autrement dit, il n’y a pas forcément de corrélation directe entre l’intensité d’un El Niño et l’importance de ses ’incidences’.
>> Notre dossier sur El Niño.
(Source : 20 Minutes, Le Figaro)