Ce jeudi 7 juillet, les eurodéputés ont demandé l’inscription de l’avortement dans la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne (UE).
Par 324 voix et 155 contre, les eurodéputés ont pris la décision de demander au Conseil d’inscrire le droit à l’avortement dans la charte des droits fondamentaux. Réunis en session plénière à Strasbourg, ce jeudi 7 juillet, ils font savoir que chaque femme a le droit de bénéficier d’un avortement à la fois sûr et légal.
"Les pays de l’UE devraient garantir l’accès à des services d’avortement sûrs, légaux et gratuits, à des services de soins prénataux et maternels, à la planification familiale volontaire, à la contraception, à des services adaptés aux jeunes, ainsi qu’à la prévention, aux traitements et au soutien en matière de VIH, sans discrimination", ont-ils insisté dans leur résolution.
Le Parlement européen condamne fermement le recul des droits des femmes et de la santé, ainsi que des droits sexuels et génésiques dans certains États membres et aux États-Unis.
Le 24 juin dernier, la Cour suprême américaine a, en effet, enterré l’arrêt Roe vs Wade qui garantissait le droit de chaque Américaine à avorter.
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Alors à la tête du Conseil de l’UE, le président français Emmanuel Macron avait souhaité inscrire le droit à l’avortement dans cette Charte.
L’actuel gouvernement français et La République en marche, rebaptisée "Renaissance", comptent inscrire ce droit dans la Constitution française.
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