Lors de ses traditionnels vœux de Noël, le pape François a mis en garde les chrétiens contre la "rigidité" avec laquelle ils vivaient leur foi.
La "rigidité" de l’Eglise et sa peur du changement sont pointées du doigt par le pape François. Alors qu’il a présenté ses traditionnels vœux de Noël, le pape argentin, évoque un monde où le christianisme perd progressivement son influence. Le souverain pontife a notamment cité le défunt cardinal progressiste Carlo Maria Martini qui a déclaré avant sa mort que l’Eglise avait "200 ans de retard" à cause de sa peur innée du changement. "Aujourd’hui, nous ne sommes plus les seuls à produire de la culture, ni les premiers entendus ni les plus écoutés. La foi en Europe et dans une grande partie de l’Occident n’est plus une présomption évidente, mais plutôt souvent niée, marginalisée et ridiculisée", a analysé le numéro un de l’Eglise catholique sur le récit du site Valeurs Actuelles.
Dans son message progressiste, le pape François a lancé un appel à la hiérarchie catholique pour que les prochaines réformes pastorales et les perspectives nécessaires rendent l’Eglise attrayante. Elle pourra alors remplir sa mission de répandre la foi. Le patron du Vatican a dénoncé la "rigidité" de certains catholiques. Une attitude qui transforme "le terrain du bien commun" en "un champ de mines d’incompréhension et de haine". Le souverain pontife soutient alors le chemin du changement, car il estime que "la tradition est dynamique". Dans cette optique, Jorge Mario Bergoglio a sorti, samedi 21 décembre, un nouveau décret qui limite à cinq ans la durée du mandat de doyen du Collège des cardinaux. Avant cette mesure, ce poste influent était détenu à vie.
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