Lors de son déplacement en Belgique, le pape François a lancé un message sans équivoque. Dimanche 29 septembre, il a appelé les responsables religieux à ne plus dissimuler les violences sexuelles au sein de l’Église.
Dimanche 29 septembre, à Bruxelles, le pape François a lancé un appel à l’Église catholique, exhortant évêques et fidèles à ne pas cacher les abus sexuels. Le souverain pontife a souligné que "le mal ne peut pas être dissimulé". Il a insisté sur l’importance de révéler la vérité et de juger les agresseurs, quel que soit leur statut au sein de l’Église. Devant une foule de fidèles, le Saint-Père a fermement condamné les responsables de ces actes et a rappelé son engagement en faveur des victimes.
Deux jours avant cet appel, le pape François a rencontré 17 victimes de violences sexuelles commises par des membres du clergé belge. Il a affirmé avoir écouté leurs souffrances, réaffirmant que l’Église devait "avoir honte et demander pardon". Dans un discours empreint d’humilité, le chef de l’Église catholique a souligné la nécessité pour l’institution religieuse de tout mettre en œuvre pour éviter que de tels drames ne se reproduisent. Ce message résonne particulièrement en Belgique, un pays où les scandales d’abus ont secoué la communauté.
Au-delà des abus sexuels, d’autres sujets ont été abordés lors de la visite du Pape, tels que l’accueil des personnes LGBT+ et le rôle des femmes au sein de l’Église. Ces questions, soulevées par les catholiques belges, reflètent des attentes grandissantes face à une doctrine perçue comme en décalage avec la société moderne. Le passage du souverain pontife en Belgique a marqué les esprits et encouragé les débats.