Lors du premier angélus de l’année, le pape François a délivré un message puissant en faveur des pays les plus vulnérables. En lien avec l’année jubilaire débutée à Noël, il a exhorté la communauté internationale, et plus particulièrement les nations de tradition chrétienne, à agir concrètement en annulant ou réduisant les dettes des pays pauvres.
Lors du premier angélus de l’année, célébré devant une foule rassemblée place Saint-Pierre, le pape François a adressé un appel en faveur de l’annulation des dettes des pays les moins avancés. Cette demande s’inscrit dans le cadre de l’année jubilaire, débutée à Noël, une tradition ancienne de l’Église catholique.
Le souverain pontife a expliqué que la remise des dettes est une action qui trouve ses racines dans la foi chrétienne, citant notamment la prière du Notre Père. « La remise des dettes, c’est Dieu qui la donne », a déclaré le pape le 1er janvier, tout en insistant sur la nécessité de passer des paroles aux actes en cette année spéciale.
Le pape François a exhorté les responsables politiques, en particulier ceux des pays de tradition chrétienne, à donner l’exemple en réduisant ou en annulant les dettes des pays les plus pauvres. « Le Jubilé demande de traduire cette remise des dettes au niveau social, afin qu’aucune personne, aucune famille, aucun peuple ne soit écrasé par les dettes », a-t-il affirmé.
Ce n’est pas la première fois que le pape François milite pour une telle mesure. En 2020, en pleine crise liée à la pandémie de Covid-19, il avait déjà plaidé pour l’annulation des dettes des pays les plus vulnérables, soulignant leur impact sur le développement et le bien commun.