Interpellé par une journaliste sur le sujet dans l’avion qui le ramenait d’un voyage aux Emirats arabes unis, le pape François a déclaré que cela fait longtemps qu’ils travaillent sur ce dossier.
Plusieurs clercs ont été suspendus à cause du phénomène relié aux agressions sexuelles sur des religieuses, a confié le pape François. Interrogé par une journaliste dans l’avion qui le conduisait aux Emirats arabes unis, le numéro un de l’Elise catholique a reconnu que des prêtres et des évêques sont les auteurs de ces faits. "Il y a eu des prêtres et aussi des évêques qui ont fait cela", a-t-il déclaré en soulignant que le sujet est encore d’actualité au sein de l’Eglise. Il a ajouté que ce phénomène peut se rencontrer "partout", mais reste très présent dans "quelques congrégations nouvelles et dans quelques régions".
Selon toujours le pape François, ils travaillent sur ce dossier depuis longtemps. Plusieurs actions ont été déjà menées comme la suspension et le renvoi de plusieurs clercs. "Je ne sais si le procès (canonique) est terminé, mais nous avons aussi dissous quelques congrégations religieuses féminines qui ont été très liées à cette corruption", a-t-il noté sur le récit d’Europe1. Le pape argentin a souligné que l’Eglise ne pouvait pas se cacher dans le déni.
Jorge Bergoglio n’a pas manqué de rendre hommage à son prédécesseur Benoît XVI pour son courage d’avoir dissout une congrégation féminine où "s’était installé cet esclavage des femmes". Il l’a d’ailleurs désigné d’homme fort et conséquent. "Prions pour que nous puissions encore aller de l’avant (sur ce dossier), moi, je veux avancer", a-t-il conclu. Un sommet sur "la protection des mineurs" se déroulera fin février au Vatican avec les présidents des conférences épiscopales du monde entier.
Consultez notre dossier sur les agressions sexuelles.