Le fondateur de Sea Shepherd a obtenu sa libération et il ne sera pas envoyé au Japon. Son retour en France est prévu ce mardi.
L’interminable saga judiciaire concernant l’affaire Paul Watson arrive à son terme. Sa longue de détention provisoire dans une prison groenlandaise après son arrestation en juillet s’est terminée.
Le Danemark a décidé de ne pas procéder à son extradition vers le Japon. Le militant écologiste sortira bientôt de la prison de Nuuk, située au Groenland selon les précisions de son avocate Maître Julie Stage.
L’homme de 74 ans, fondateur de Sea Shepherd, avait été interpellé en juillet 2024 par les autorités danoises au large des côtes groenlandaises. L’activiste canadien menait une mission d’opposition à la chasse à la baleine, il était en route pour intercepter un navire-usine japonais.
Depuis 2012, une longue procédure d’extradition, initiée par le Japon et relayée par Interpol, pesait sur lui en raison de ses actions contre la chasse à la baleine. Les autorités japonaises reprochaient au défenseur des baleines d’avoir entravé une activité commerciale et causé des dommages et blessures sur un baleinier japonais en 2010, lors d’une action de son association.
Le royaume du Danemark, exerçant sa souveraineté sur le Groenland autonome, était seul décisionnaire quant à la libération ou l’extradition de Paul Watson vers le Japon.
Vakita a rapporté sur X que Lamya Essemlali, à la tête de Sea Shepherd France, se rend à Nuuk pour accueillir Paul Watson à sa sortie de prison.
L’Américano-Canadien pourra rentrer en France où il vit avec sa famille, l’homme possédant les nationalités américaine et anadienne pourra retrouver les siens. Pour rappel, il a entamé une démarche pour obtenir la nationalité française le 23 octobre, alors qu’il était encore en détention.