Dans le cadre de la réunion des signataires du traité de non-prolifération nucléaire (TNP) à New York, Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, a évoqué lundi 1er août le risque "d’anéantissement nucléaire" qui, selon lui, n’a jamais été aussi "sérieux".
L’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février dernier a fait ressurgir les craintes d’une guerre nucléaire du Kremlin. Dans des propos à peine voilés, le président russe Vladimir Poutine a laissé entendre qu’il n’hésitera pas à utiliser l’arme nucléaire en cas de "menace existentielle". La menace d’un conflit nucléaire a alors inquiété le monde entier. Mais s’agissait-il d’une stratégie de dissuasion de la part de Kremlin ou était-ce un réel danger ?
A l’occasion de la réunion des 191 pays signataires du traité de non-prolifération nucléaire (TNP) à New York, Antonio Guterres a tenu à souligner qu’"un tel danger nucléaire n’avait pas été connu depuis l’apogée de la guerre froide", rapporte Lejdd.fr.
Selon le patron de l’ONU : "Nous avons été extraordinairement chanceux jusqu’à présent. Mais la chance n’est pas une stratégie ni un bouclier pour empêcher les tensions géopolitiques de dégénérer en conflit nucléaire". Dans la foulée, le secrétaire général a indiqué que la seule solution d’éviter une guerre nucléaire serait d’"éliminer les armes nucléaires". "C’est la seule garantie qu’elles ne seront jamais utilisées", a martelé le responsable.
Antonio Guterres estime que l’humanité est à "un malentendu, une erreur de calcul de l’anéantissement nucléaire". Mais comment convaincre les grandes puissances de la non-utilisation de l’arme nucléaire et surtout de la nécessité de la détruire ?
> Notre dossier sur le nucléaire.