L’UE se dit prête à sanctionner la Turquie… La raison ? La poursuite "des actes unilatéraux et de la rhétorique hostile".
Ce vendredi 04 décembre, le président du Conseil européen, Charles Michel, a affirmé en conférence de presse : "nous avons tendu la main à la Turquie en octobre et notre évaluation est négative avec le constat de la poursuite des actes unilatéraux et de la rhétorique hostile". Dans des propos rapportés par la presse française, il ajoute : "nous aurons un débat lors du sommet européen le 10 décembre et nous sommes prêts à utiliser les moyens dont nous disposons", en avertissant que "le jeu du chat et de la souris" doit cesser.
Au mois d’octobre, l’Union européenne avait adressé une proposition d’ouverture à la Turquie, assortie d’une menace de sanctions si elle ne stoppait pas net certaines de ses actions. Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, avait averti que si Ankara poursuivait ses actions illégales, "nous utiliserons tous les instruments à notre disposition".
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Il faut savoir qu’au sein de l’Union européenne, l’unanimité est requise pour la mise en place des sanctions. Pourtant, l’Allemagne a, jusqu’à maintenant, bloqué leur adoption car ce pays espère trouver un accord pour "développer une relation réellement constructive avec la Turquie".
Plusieurs responsables européens, quant à eux, ont assuré auprès de la Presse française qu’il y aura des décisions en marge du sommet européen, "mais leur ampleur n’a pas encore été décidée". Et aussi, il faudra voir quelles positions adopteront la Pologne et l’Allemagne.
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