Ce jeudi 8 septembre, l’inquiétude règne au Royaume-Uni. L’état de santé de la reine Elizabeth II, 96 ans, a été déclaré préoccupant, à tel point que tous ses proches se réunissent à son chevet. Il s’agit là d’un évènement particulièrement redouté par le peuple britannique, mais qui n’était pas imprévisible.
La reine Elizabeth II détient le record du plus long règne en Angleterre depuis le 9 septembre 2015. D’ailleurs, en juin 2022, elle célébrait son jubilé de platine en l’honneur de ses 70 ans de règne.
La souveraine a commencé à montrer des faiblesses au niveau de sa santé depuis le décès de son époux, le prince Philip, survenu le 9 avril 2021, à l’âge de 99 ans. En effet, il y a un an, elle a dû être hospitalisée une nuit durant pour des examens.
En juin, au cours de la célébration de son jubilé de platine, la reine d’Angleterre a été peu aperçue, soit deux fois seulement sur le balcon du palais de Buckingham.
Pour la première fois de son règne, Elizabeth II ne s’est pas présentée à la nomination de la Première ministre, Liz Truss.
Si la reine Elizabeth II venait à nous quitter, un protocole officiel serait enclenché : l’opération London Bridge. Il débuterait par un coup de téléphone du secrétaire privé de la reine à la Première ministre qui serait en charge d’informer tous les hauts dirigeants du royaume et du Commonwealth. Une notification officielle serait ensuite envoyée par la famille royale au peuple britannique et au reste du monde.
Le Drapeau anglais serait mis en berne et le royaume débuterait, à ce moment précis, une période de douze jours de deuil national.
Les obsèques auraient lieu dix jours plus tard. À 18 heures précisément, son fils, le prince Charles, s’adresserait à la nation et serait officiellement proclamé roi le lendemain.