La Cour pénale internationale a décidé ce vendredi 1er février la libération sous conditions de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé. La Belgique a annoncé ce samedi qu’elle acceptait de l’accueillir.
Dans son arrêt, la cour d’appel de la Cour pénale internationale met Laurent Gbagbo en liberté conditionnelle. Des conditions justifiées par le fait que la procureure peut toujours interjeter appel de son acquittement. Laurent Gbagbo, de même que son co-accusé Charles Blé Goudé, devra se soumettre à des obligations spécifiques. L’ancien dirigeant devra résider dans un Etat membre de la Cour pénale internationale, se présenter à la police chaque semaine ou ne pas faire de déclarations à la presse. Laurent Gbagbo avait été acquitté il y a deux semaines de crimes contre l’humanité commis lors des violences post-électorales de 2010-2011 dans son pays.
Dans leur décision, les juges n’ont pas précisé le pays qui accueillerait Laurent Gbagbo, ni si un retour de l’ancien président dans son pays était envisageable. Samedi matin, la Belgique se déclarait prête à l’accueillir. "Répondant à une demande de coopération de la Cour pénale internationale, la Belgique a accepté d’accueillir Laurent Gbagbo", a déclaré un porte-parole du ministère belge des Affaires étrangères, Karl Lagatie.