L’UE a pris des mesures fermes contre des personnes et entités russes soupçonnées d’être impliquées dans une vaste campagne de désinformation. Le Conseil européen a annoncé des sanctions pour riposter aux attaques hybrides provenant de la Russie, mettant en lumière les tentatives de manipulation des médias au service du Kremlin.
Vendredi 28 juillet, l’Union européenne a infligé des sanctions à 12 personnes et entités russes accusées d’être liées à une vaste campagne de désinformation au service des intérêts du Kremlin. Parmi ces entités, il y a Inforos, considéré comme étant lié au renseignement militaire russe. Ce site aurait créé plus de 270 médias en ligne pour diffuser de la propagande sur l’invasion de l’Ukraine.
L’association ANO Dialog, affiliée à l’administration russe, ainsi que deux sociétés informatiques sont aussi touchées par ces sanctions. Elles seraient impliquées dans la campagne de désinformation baptisée Récent Reliable News. Le Conseil européen veut ainsi envoyer un signal de riposte aux attaques hybrides de la Russie.
Les sanctions imposées comprennent le gel des avoirs et l’interdiction d’entrée des personnes et entités visées sur le territoire européen. Le chef de la diplomatie des 27, Josep Borell, a expliqué que l’Union européenne veut montrer qu’elle est au courant des pratiques de désinformation orchestrées par la Russie. Son objectif est de protéger l’intégrité du paysage médiatique.
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