Pour rappel, l’opposant numéro un au Kremlin, Alexeï Navalny, est décédé en prison le 16 février dernier. Alors que les autorités russes disaient qu’il est mort d’un problème cardiaque, une enquête du site d’investigation The Insider suggère que ce militant russe a été empoisonné.
Alexeï Navalny, la bête noire de Vladimir Poutine, est mort le 16 février dernier, dans la prison de Sibérie où il purgeait une peine de 19 ans pour "extrémisme". D’après les services pénitentiaires russes, il est décédé à la suite d’un malaise survenu après une promenade. Il aurait succombé à un problème cardiaque. The Insider évoque cependant un décès dans des circonstances suspectes. D’après des documents officiels obtenus par ce site d’investigation, M. Navalny présentait des symptômes d’un empoisonnement.
Alexandre Varapaev, un enquêteur d’État russe, a noté dans l’un des documents obtenus par le média qu’A. Navalny ne se sentait soudainement pas bien lors d’une promenade. Il se serait écroulé au sol lorsqu’il était revenu dans sa cellule. L’homme se serait plaint de "douleurs abdominales aiguës", puis il a vomi. Après cela, l’opposant russe aurait eu des convulsions, puis aurait perdu connaissance.
Le leader de l’opposition au Kremlin avait apparemment des symptômes semblables à ceux qu’il a eus lors d’une tentative d’empoisonnement en 2020. Les autorités russes auraient tenté de dissimuler la véritable cause de sa mort. L’épouse du défunt, Ioulia Navalny, n’a pas voulu commenté les documents obtenus et les informations révélées par The Insider pour le moment, selon le quotidien britannique The Times. Elle et son équipe mènent leur propre enquête pour faire la lumière sur le décès de M. Navalny.