L’Italie bloque jusqu’ici 42 migrants qui ne sont pas autorisés à débarquer d’un navire humanitaire.
Le 12 juin dernier, le navire humanitaire Sea-Watch 3 a secouru 53 migrants sur un canot pneumatique parti des côtes libyennes, comme l’indique Le Figaro. Parce que la Lybie est loin d’être considérée comme un pays sûr, le commandant du bateau a refusé de les ramener là-bas et il s’est dirigé vers les côtes italiennes.
Il y a huit jours, seuls 10 migrants dont une femme enceinte ont été autorisés à débarquer. Samedi 22 juin, un autre homme malade a également pu entrer. Les 42 passagers restent sur le navire qui ne peut pas entrer dans les eaux territoriales italiennes sinon il risque d’être confisqué.
Dimanche 23 juin, le ministre italien de l’Intérieur, Matteo Salvini a accusé les Pays-Bas et l’Union européenne de se désintéresser du sort de ces 42 passagers.
"J’ai écrit personnellement à mon collègue néerlandais : je suis incrédule, car ils se désintéressent d’un navire qui bat leur pavillon et flotte en pleine mer depuis désormais 11 jours", a-t-il écrit sur Twitter. Il a aussi dénoncé l’absence et le silence du gouvernement néerlandais et de l’Union européenne. Il a ainsi affirmé les tenir comme responsables de tout ce qui pourrait arriver aux femmes et aux hommes à bord du Sea-Watch.
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