Lors de ce référendum organisé, dimanche 26 septembre, à l’initiative de l’Union des femmes san-marinaises (UDS), 77,28 % des électeurs ont voté pour l’abrogation de la loi pénalisant l’interruption volontaire de grossesse.
Plus de 40 ans après l’adoption de la loi autorisant l’interruption volontaire de grossesse par l’Italie, les citoyens de Saint-Marin étaient appelés, dimanche, à faire leur choix par référendum. Ils devaient décider si oui ou non, ils voulaient donner aux femmes le libre choix de recourir à l’avortement.
Ce référendum a été organisé à l’initiative de l’Union des femmes san-marinaises. Les 35 000 habitants la petite république enclavée dans les montagnes entre l’Emilie-Romagne et les Marches ont voté majoritairement pour la légalisation de l’IVG. Selon les données relayées par les médias, 77,3 % des votants ont donné aux femmes le libre choix d’y avoir recours.
Désormais, l’interruption volontaire de grossesse sera possible à Saint-Marin jusqu’à douze semaines de grossesse. Au-delà de cette date, l’avortement ne sera autorisé qu’en cas de menace pour la vie de la mère, en cas d’anomalies ou de malformations détectées chez le fœtus ou de risque pour la santé.