Le ministre de l’Intérieur Herbert Kickl a déclaré sa volonté de modifier les règles de la politique migratoire pour que les demandes ne soient plus possible dans l’Union Européenne.
Une réunion des ministres de l’Intérieur de l’UE a eu lieu jeudi à Innsbruck dans le sud de l’Autriche. La question migratoire et l’avenir du droit d’asile en Europe, qui est source de tensions entre les 28 ont été au programme. Les ministres de l’Intérieur autrichien, allemand et italien y auront également des entretiens bilatéraux et trilatéraux.
Herbert Kickl défend un changement de règle concernant la politique migratoire, pour qu’à l’avenir, toutes demandes d’asile soient étudiées en dehors du sol européen "par une sorte de commission mobile". Ainsi, les exilés originaires de pays voisins directs de l’UE seront les seuls à pouvoir déposer leur demande d’asile sur le territoire. Un document de travail y afférent en date de début juillet a été publié ces derniers jours dans la presse.
Lors d’une conférence de presse, le ministre FPÖ a indiqué qu’il s’agirait d’"un projet". Il a assuré qu’il n’y verra pas de contravention avec la Convention de Genève qui définit le statut de réfugié. Lors de la réunion, M. Kickl a avancé à ses collaborateurs une proposition de mise en place de "centres de retour", hors de l’UE, pour les déboutés du droit d’asile, notamment ceux qui ne pourront être retournés aussitôt d’où ils viennent.