Les chercheurs de l’Agence spatiale européenne (ESA) ont pour objectif de contrôler la rentrée d’un satellite vers la Terre. Si cette opération réussit, elle pourrait s’avérer bénéfique dans les décennies à venir pour la gestion des débris spatiaux en orbite terrestre.
Le satellite Aeolus de l’Agence spatiale européenne (ESA) a achevé sa mission le 30 avril dernier. Jusqu’à cette date, il collectait des données précieuses sur les vents terrestres. En raison de son obsolescence, principalement due à un manque de carburant, Aeolus était prévu pour demeurer en orbite autour de la Terre, et peu à peu chuter vers la surface terrestre, attiré par la gravité.
"Si aucune intervention n’est faite depuis le sol, Aeolus reviendrait de manière naturelle – ce qui est désormais courant, sachant qu’en moyenne un engin spatial par mois réintègre l’atmosphère terrestre", souligne l’ESA sur son site internet, comme le relève TF1Info. En raison de l’intérêt croissant pour l’espace de la part des puissances mondiales et des sociétés privées, le nombre de débris en orbite autour de la Terre devrait considérablement augmenter dans les années à venir. D’après la NASA, il y a déjà plus de 23 000 actuellement en rotation autour de la Terre.
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Le vendredi 28 juillet, une opération cruciale de télécommande de l’engin aura lieu, marquant le retour d’Aeolus sur Terre. "On espère qu’il ne restera plus que 20% de la masse du satellite qui ne brûlera pas, soit environ 200 kg", a expliqué Benjamin Bastida Virgili, ingénieur de systèmes pour la gestion des débris spatiaux à l’ESA, dans Le Parisien.
Le chercheur a précisé que la zone géographique choisie pour l’impact de ce qui restera du satellite est située au-dessus de l’Atlantique, dépourvue d’îles ou d’éléments, afin de minimiser les risques.
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