Pour la deuxième fois de suite, les députés britanniques ont rejeté, mardi 12 mars, l’accord de divorce négocié par la Première ministre Theresa May. A dix-sept jours de la date prévue du Brexit, le Royaume-Uni plonge ainsi dans l’incertitude.
Le texte de l’accord fixant les modalités du Brexit défendu par Theresa May avait été massivement rejeté en janvier. La Première ministre a tenté de passer par une nouvelle stratégie, soulignant qu’il s’agit du "seul et meilleur accord possible" mais, ses efforts se sont avérés infructueuses.
Par 391 voix contre 242, les députés britanniques ont de nouveau rejeté l’accord de retrait que leur a présenté pour la seconde fois Theresa May. Le Royaume-Uni est une nouvelle fois plongé dans une crise politique d’une gravité sans précédent depuis plusieurs générations.
Après le vote, la chef du gouvernement britannique a déclaré : "Je regrette profondément la décision que cette Chambre a prise". Michel Barnier, le négociateur en chef du Brexit pour l’Union européenne, a indiqué que l’UE a fait "tout ce qu’elle a pu" pour que l’accord soit approuvé, mais en vain.
Ce mercredi 13 mars, les députés voteront sur la possibilité d’un Brexit sans accord. Si le Parlement exclut cette option, les députés passeront à un vote pour une proposition de report "limité" de la date de retrait de l’UE.