Kiev accuse SpaceX d’autoriser les forces russes à utiliser Starlink en Ukraine occupée

LINFO.RE – créé le 12.02.2024 à 22h36 – La rédaction

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Dimanche 11 février, l’Ukraine a fait part de ses accusations à l’encontre de SpaceX, affirmant que la société permettait aux forces russes d’utiliser Starlink, son service de connexion Internet par satellite, dans les régions ukrainiennes sous occupation.

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Le ministère de la Défense ukrainien a publié sur Facebook une déclaration assurant que les forces russes utilisent le système de communication satellite Starlink sur le front. Ils ont également partagé un enregistrement présenté comme une conversation radio entre des membres des troupes russes, suggérant que des terminaux Starlink ont été installés dans des unités telles que la 83e brigade d’assaut aérien de l’armée russe afin de faciliter l’accès à Internet. "Oui, il y a eu des cas d’utilisation de ces équipements par les occupants russes", martèle un représentant du renseignement militaire ukrainien. Selon lui, son utilisation "est en train de devenir systématique", rapporte France Info.

Jeudi dernier, SpaceX a déjà réagi aux accusations de collaboration avec Moscou, précisant sur X que son service n’est pas opérationnel en Russie. Cependant, l’entreprise n’a pas mentionné les territoires ukrainiens occupés par Moscou.

Retour en arrière

Depuis le début de la guerre, Starlink a joué un rôle important en assurant une connectivité Internet essentielle pour les forces de Kiev en Ukraine, leur permettant de coordonner leur défense. Elon Musk affirme que SpaceX a assumé la majorité des coûts liés au déploiement et à l’entretien des terminaux Starlink en Ukraine, à l’exception d’une petite partie.

Cependant, en octobre 2022, Elon Musk avait initialement envisagé de mettre fin à ce financement, mais il a finalement changé d’avis. De plus, le propriétaire de SpaceX aurait également refusé d’élargir son réseau pour permettre à l’armée ukrainienne de l’utiliser lors d’incursions en territoire russe, arguant que cela risquerait de provoquer une "escalade du conflit".

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